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La Belgique œuvre pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durables en 2030 en préconisant une approche solidaire et basée sur les droits humains. En prenant en compte les principes de la Déclaration de Paris et de Durban notre pays se joint aux efforts de la communauté internationale.
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La RDC et la Belgique, pays partenaires
La République Démocratique du Congo (RDC) est le premier pays partenaire de la coopération belge.
En 2019, 90,93 millions d'euros d'aide belge au développement ont été alloués à la RDC dont 86,22 millions d'euros via la Direction Générale du Développement (DGD) et 4,13 millions d'euros à travers les autres Services Publics Fédéraux, les Communauté et Régions, surtout la Région Wallonne et la Communauté Française (CFWB), les Provinces et Communes. En 2020, la somme était d’environ 94 millions d'euros. Par cette aide, la Belgique est un des principaux donateurs bilatéraux de la RDC.
La coopération entre la Belgique et la RDC repose sur six piliers par lesquels ses programmes sont mis en œuvre.
Les six piliers de la Coopération belge au Développement en RDC
1. La Coopération bilatérale
Les programmes de la coopération bilatérale belge sont réalisés par Enabel, l’agence belge de développement, en collaboration avec les autorités congolaises.
Faisant suite aux programmes de coopération 2010-2013 et 2014-2015, le programme actuel de transition pour la période 2020-2022, d’un budget de 66,5 millions d’euros assure la continuité des programmes en cours dans les secteurs de l’agriculture, de l’éducation, de la santé et de l’eau.
Le programme de coopération belgo-congolais actuel est basé sur les priorités de développement de la RDC, dont le Programme Nationale Stratégique de Développement, et celles de la coopération belge. Il entend contribuer au développement socioéconomique inclusif et durable, à la création d’emplois et à l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base. Ces thématiques constituent le fil rouge du « portefeuille RD Congo », qui s’étend géographiquement sur 10 des 26 provinces du pays.
2. La Coopération multilatérale
En matière de coopération multilatérale la Belgique fait du ‘core-funding’, c’est-à-dire qu’elle verse sa contribution aux ressources générales des organisations multilatérales, plutôt que de financer des projets spécifiques, afin de leur permettre de développer leur propre stratégie. Actuellement, la Belgique appuie 15 organisations multilatérales. Cependant, la plupart de l’aide au développement de la Belgique dans le monde (20%) est dépensée via l’Union européenne (UE). En plus du ‘core-funding’ €8,62 millions ont été affectés à des agences des Nations Unies en RDC en 2020 (chiffres provisoires).
Toutefois, plusieurs projets sont également soutenus selon la modalité de coopération déléguée. Actuellement, la Belgique finance à travers l’UE le projet d’électrification rurale de Lubero en périphérie du Parc National des Virunga au Nord Kivu en faveur des communautés locales en contrepartie des efforts de conservation de la nature, et le projet Yangambi, pôle scientifique au service de l’homme et des forêts, dans le cadre duquel une tour à flux a été érigée. La tour, la première dans la forêt équatoriale africaine, mesure des échanges de gaz à effet de serre entre la forêt et l’atmosphère. Ceci permet une meilleure compréhension de la contribution des forêts tropicales à l’atténuation du changement climatique.
3. La Coopération non-gouvernementale
La solidarité de la population belge avec la population congolaise s’exprime à travers les multiples actions d’ONG, d’institutions universitaires et scientifiques, de syndicats, d’associations des villes et communes et des acteurs institutionnels APEFE et VVOB. Les ONG financent leurs actions à travers des collectes de fonds auprès du public belge. En vue de les donner plus d’ampleur, le Gouvernement belge cofinance leurs actions.
Actuellement 43 programmes sont financés dans divers domaines comme les soins de santé, l’environnement, l’agriculture, l’éducation, la protection social et le travail décent, la gouvernance, les droits de l'homme, la culture et la recherche scientifique.
Les programmes quinquennaux en cours (2017-2022) des acteurs de la coopération non gouvernementale totalisent 176 millions d'euros et s'inscrivent dans un cadre stratégique commun élaboré en 2016 sur base d'une analyse de contexte commune. En 2019, 36,72 millions d'euros ont été dépensés en coopération indirecte et en 2020, 37,36 millions d'euros.
Ces organisations travaillent en RDC en collaboration avec les organisations de la société civile congolaise et les autorités publiques du pays. Chaque programme contribue de sa façon à la réalisation des Objectifs de Développement Durable.
Un volet important concerne la coopération universitaire et les collaborations entre institutions scientifiques.
4. L’Aide humanitaire
En RDC, les conflits, le sous-développement chronique et les catastrophes naturelles se conjuguent pour créer l'une des situations humanitaires les plus complexes au monde. Les flambées de maladies et les épidémies telles que le COVID-19, le choléra, la rougeole et la maladie à virus Ebola (MVE) aggravent la situation. A cela s’ajoute depuis plusieurs années une crise alimentaire aigue.
Les organisations humanitaires en RDC opèrent dans un environnement exceptionnellement complexe et difficile. L'insécurité, les infrastructures logistiques limitées, les vastes étendues de nature sauvage, la bureaucratie et les réglementations établies en raison de COVID-19, tous affectent l'accès aux personnes dans le besoin. Malgré ces défis, entre janvier et septembre 2020, les partenaires humanitaires ont fourni ensemble une assistance et une protection vitales à près de 5,2 millions de personnes.
En matière d’aide humanitaire, la Belgique cherche par divers canaux à apporter une réponse coordonnée, efficace et rapide. En 2019 la Belgique a affecté 15,79 millions d'euros à d’aides humanitaire en RDC, mais ses contributions volontaires passent essentiellement à travers du financement des moyens généraux des organisations internationales humanitaires (OCHA, UNHCR, FNUAP, PAM, FAO, UNICEF, CICR et FICR) et par le financement de fonds flexibles, donc non affectés spécifiquement à un pays. En 2020, elle a déjà liquidé spécifiquement pour l’aide humanitaire en RDC un montant de 23,69 millions d'euros à travers d’une part de sa contribution au Fonds Humanitaire RDC (OCHA) à hauteur de 8,5 millions d’euros ainsi que pour un programme multilatéral du PAM et de trois ONG belges.
Lutte COVID-19 : La Belgique a contribué comme un des premiers bailleurs au lancement opérationnel de l’aide à la riposte au COVID-19 (appui en matériel, appui logistique, acheminement cargo). L’aide belge s’élève à ce jour à près de €1,2 millions.
5. BIO – La Société belge d’Investissement pour les Pays en Développement
Le Société belge d’Investissement pour les Pays en Développement a pour mission de favoriser la mise en place d’un secteur privé fort dans les pays en développement et émergents, pour leur permettre d’accéder à une croissance et un développement durables, dans le cadre de la réalisation des Objectifs de Développement Durable.
Plus d’information sur BIO et ses projets en RDC sur bio-invest.be
Plus d’information sur comment demander un investissement sur bio-invest.be/fr/demande-dinvestissement
6. Subsides consolidation de la Paix
Les financements belges en matière de consolidation de la paix viennent en soutien à la politique extérieure de la Belgique qui elle-même s’inscrit dans des cadres agréés au niveau international. Ceux-ci comprennent la « Stratégie Globale pour la Politique étrangère et de Sécurité de l’Union européenne », le « Programme de développement durable à l’horizon 2030 » et l’agenda « Consolidation et pérennisation de la paix » du Secrétaire Général des Nations Unies.
Par ce type de financement, la Belgique désire contribuer à la construction de situations de paix durables. Il peut s’agir de traiter de causes d’instabilité, de contribuer à la prévention, la médiation et la résolution de différends, de remédier aux conséquences de conflits, ou encore de soutenir les efforts destinés à éviter de possibles rechutes en modes de crise. La Belgique donne également la préférence au cofinancement avec d’autres donateurs.
Plus d’information sur les financements belges en matière de consolidation de la paix sur diplomatie.belgium.be
Bourses
Vous êtes ressortissant d'un pays du Sud, titulaire d'un master, vous disposez d'expérience professionnelle et vous souhaitez vous spécialiser en poursuivant des études en Belgique ? Annuellement l’ARES fait un appel à candidatures pour des bourses.
Plus d’information : ares-ac.be/fr/cooperation-au-developpement/bourses
VLIR-UOS offre également annuellement des bourses aux candidats de 31 pays, la RDC inclus.
Plus d’information : vliruos.be/en/scholarships/6
Financement des organisations locales
Le programme des microprojets destiné jadis aux organisations locales est définitivement clôturé. L’Ambassade ne dispose plus ni d’un instrument de financement, ni encore mois d’une ligne budgétaire pouvant permettre de financer les organisations locales.
Ces dernières sont néanmoins encouragées à nouer des partenariats avec les ONGs belges ou encore les ONGs internationales en général, qui sont souvent les destinataires des appels à projets sur des thématiques diverses. De tels partenariats peuvent également être une bonne opportunité lors des programmes pluriannuels desdites ONGs.
Business Partnership Facility (BPF)
Le BPF soutient des initiatives entrepreneuriales viables avec un impact social important. A l’initiative et avec le financement de la DGD, la Direction-Générale Coopération belge au Développement, le BPF veut stimuler l’implication du secteur privé dans la réalisation des Objectifs du Développement Durable.
La gestion opérationnelle du BPF est confiée à la Fondation Roi Baudouin.
Plus d’information sur la procédure de sélection : businesspartnershipfacility.be/fr/procedure-de-selection/
Plus d’information sur les projets en RDC : businesspartnershipfacility.be/fr/projets-soutenus/
Prix du numérique pour le développement (D4D)
Le prix D4D est une initiative biennale du Musée Royale de l’Afrique Centrale avec le soutien de la Direction générale de la Coopération au Développement (DGD). Il récompense des initiatives qui utilisent le numérique comme levier de développement pour contribuer à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable.
Le prix D4D n’a aucune restriction thématique. Tous les projets/idées autour du numérique pour le développement sont éligibles.
Comme pour les précédents, le prochain appel à projets sera également publié sur ce site.
Plus d’information sur les lauréats des années précédentes ainsi que des amples détails sur ce prix sur prized4d.africamuseum.be/fr/winners
Base de données sur l'aide publique au développement belge en RDC (APD)
La Coopération belge au Développement souhaite communiquer de manière transparente sur ses interventions.
Si vous voulez savoir plus sur la Coopération au Développement belge en RDC vous pouvez sélectionner la RDC comme pays sur le site openaid.be. Vous y trouverez plus d'informations sur les différents projets et programmes soutenus.
Sur le site diplomatie.be, sous la rubrique « Base de données APD » vous pouvez générer des tableaux de bord sur l’APD de la Belgique en RDC en sélectionnant la RDC.
Vous pouvez également trouver plus d'informations sur les projets d’Enabel au Congo sur le site enabel.be/fr